Dans un rapport récemment publié, des députées françaises attirent l’attention sur les préoccupations entourant les établissements privés à but lucratif dans l’enseignement supérieur.
Elles soulignent l’absence d’un cadre juridique clair et la difficulté à évaluer l’offre de formation dans ce secteur, qui représente désormais plus d’un quart des étudiants. Le rapport met en lumière la confusion quant à la reconnaissance des formations, souvent basée sur des “titres” plutôt que des diplômes nationaux, ce qui peut induire les étudiants en erreur.
Pour remédier à cela, les députées proposent des mesures telles qu’une meilleure transparence sur les plateformes d’orientation et des contrôles plus stricts, notamment par le biais d’une évaluation pédagogique obligatoire.
En outre, elles recommandent la mise en place d’un “label” de qualité pour les formations privées, afin d’éviter les pratiques commerciales trompeuses dans l’enseignement supérieur. Ces propositions visent à assurer que les étudiants puissent faire des choix éclairés quant à leur formation.
© Source : Le Monde – écrit par Minh Dréan
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