Témoignage d’une victime : le cauchemar des formations médicales fictives

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Nous souhaitons partager l’histoire poignante de Jeanne, membre de notre association de victimes contre les déviances en établissements de santé, qui a été piégée par une école européenne offrant des formations médicales bidon. Cette expérience dévastatrice démontre la nécessité de sensibiliser et de protéger les étudiants contre de telles pratiques trompeuses.

Jeanne, recalée en médecine en France, a été attirée par une offre alléchante : “Nouveau cursus Belgique / Malte pour devenir chirurgien-dentiste”. Cependant, elle s’est rapidement rendu compte que cette opportunité était loin de répondre à ses attentes.

Dès le début de son parcours, Jeanne a été confrontée à des obstacles insurmontables. Les locaux de l’école étaient mal équipés, les cours étaient irréguliers, et les professeurs s’exprimaient en italien, une langue qu’elle ne maîtrisait pas. Elle raconte : “Il n’y avait pas de matériel pédagogique, de bureaux, de chaises… Ils le faisaient venir du Portugal, les salles étaient vides…”. Elle a également déploré le manque de travaux pratiques essentiels à sa formation.

Le cauchemar s’est intensifié lorsque l’autorité maltaise en charge de l’éducation a révélé que le programme suivi par Jeanne ne permettait pas d’exercer en tant que chirurgien-dentiste à Malte, dans l’Union européenne, ni d’obtenir une reconnaissance automatique du diplôme. Cette révélation a été un coup dur pour Jeanne et d’autres étudiants qui avaient investi temps et argent dans cette formation.

Cette histoire met en lumière les pratiques douteuses de certains établissements d’enseignement supérieur, qui profitent des failles de la législation européenne pour attirer des étudiants vulnérables. Le fondateur de l’école, Bruno Ravaz, est bien connu pour ses activités dans le domaine de l’enseignement supérieur, mais il a suscité de nombreuses controverses.

Heureusement, l’histoire de Jeanne se termine sur une note positive. Elle a quitté Malte et trouvé une équivalence dans une école à Chypre. Cependant, de nombreux autres étudiants n’ont pas eu la même chance, et ils se retrouvent avec des rêves brisés et une dette importante.

Tous les étudiants victimes de ces pratiques doivent être conscients des risques et des vérifications nécessaires avant de s’engager dans de telles formations. En tant qu’association de victimes, nous sommes là pour soutenir et informer les étudiants confrontés à de telles situations et envisageons des actions en justice pour lutter contre la tromperie commerciale.

Si vous souhaitez lire l’intégralité de l’article, rendez-vous sur le lien suivant 👉 etudiant.lefigaro.fr

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